Dans ce numéro :
JURIDIQUE : Les nuisances sonores
ACTUALITÉ : Electricité : les particuliers deviennent les dindons de la farce
ANALYSE : La rénovation énergétique en chiffre
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– Remise en cause des APL –
L’histoire continue Réaction de la CGL
Suite à l’annonce de diminution de 5€ des APL à partir du 1e octobre 2017, Michel Fréchet, Président de la CGL, a tenu à réagir :
« Il s’agit d’une mesure qui accable les plus démunis. Rappelons que 6,5 millions de foyers touchent les APL, dont 3 millions sont locataires dans le parc social. Parmi les allocataires, 60% vivent sous le seuil de pauvreté et 80% touchent moins que le SMIC.
Dès qu’un coup de rabot doit être appliqué, les APL sont les premières touchées. Les barèmes ont intégré la localisation, puis le patrimoine des bénéficiaires, aujourd’hui, c’est l’ensemble des allocataires qui paye la gabegie de l’Etat. Dans un pays où les inégalités ne cessent de se creuser, où 50% des plus pauvres ne possèdent que 8% du patrimoine et le 1% des plus riches en possède 17%, ne devrait-on pas répartir équitablement les efforts d’économie ? Nous sommes très loin d’une politique de justice sociale, alors qu’est confirmée la suppression de l’ISF sur les revenus du capital.
L’Etat ne devrait-il pas lui-même être plus vertueux et éviter d’organiser des fêtes à 400 000€ sans respecter les règles, ni d’appel d’offres, ni de convenance en ces temps de disettes économiques. Et quid des parlementaires qui semblent désapprouver la suppression de leur réserve dont le montant de 147 millions d’euros dépasse largement les économies qui seront réalisées par la baisse généralisée des APL sur les 3 derniers mois de l’année. Aux plus démunis d’accepter d’autorité que leurs allocations baissent.
Cette annonce est signe de mauvais augure juste avant la présentation des orientations de la politique du logement à l’automne. »
En adhérant à la CGL vous intégrez une organisation agréée par l’Etat comme organisation de défense des consommateurs qui représente les habitants et qui est présente dans plusieurs instances face aux bailleurs, promoteurs et pouvoirs publics.
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