Dans ce numéro :
JURIDIQUE : Les nuisances sonores
ACTUALITÉ : Electricité : les particuliers deviennent les dindons de la farce
ANALYSE : La rénovation énergétique en chiffre
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La Fédération de l Allié a pris l’initiative d’organiser en cette fin de mois de mars, des réunions-débats autour du logement social et de discuter de la baisse des loyers et charges, qui doit passer du statut d’utopie à celui de réalité.
Les responsables de la CGL de l’Allier ont aussi été reçu par le préfet Pascal Sanjuan devant lequel ils ont dénoncés "le désengagement de l’État et la hausse de la fiscalité locale".
40 personnes étaient réunies hier après-midi devant la préfecture de Moulins, à l’appel de la confédération générale du logement de l’Allier, pour rappeler leur opposition aux expulsions locatives qui vont reprendre avec la fin de la trêve hivernale. "l’année dernière, il y a eu plus de 140.000 expulsions au niveau national, plus d’une cinquantaine dans l’Allier, alors que dans le même temps il y a 1.500 logements sociaux vacants dans le département a rappelé Gilles Avelin, le président de la CGL dans l’Allier. Les expulsions sont un procédé moyenâgeux"
Ils ont été reçu par le préfet, en réitérant leurs positions ; baisser les loyers et les charges.
La Fédération du Logement de l’Allier a en suite organisé deux réunions ; une à Montluçon le 27 mars et une autre à Moulin le 4 avril.
Ils y ont conviés « différents acteurs de la vie économique et sociale » pour les rencontres sur des thèmes de réflexions reprenant certaines préoccupations majeures des habitants HLM.
Rappelons pour mémoire que le pays comptait quelques 4 839 600 logements dits sociaux gérés principalement par des organismes publics, dont les statuts se rapprochent de plus en plus de la gestion privée, en matière de budgétisation, de pratique locative, de contrats de type privé pour les personnels, sans parler de la difficile participation démocratique donnant que peu de place aux locataires en direct…
Pour Montluçon par exemple les six thèmes retenus pour permettre à cinq personnalités de répondre en quelques minutes chacune aux questions posées et définir selon eux ou leur mouvement politique, la manière de sortir de l’impasse ce secteur essentiel de la vie sociale française.
Les questions abordées étaient :
1) Quelles sont nos réactions sur ces données en terme de niveau de charges logement et ressources des familles ?
2) L’une des principales difficultés des organismes HLM, qui a une forte incidence sur le budget des organismes et en finalité sur la quittance des locataires dans notre département, est la vacance, pour vous quelles en sont les causes et les réponses à y apporter ?
3) Aujourd’hui le logement social subit un désengagement profond de l’Etat. Les seules aides qui restent sont : TVA minorée, des aides des collectivités locales, les fonds propres des organismes qui proviennent des loyers des locataires et d’emprunts qui seront remboursés par des générations de locataires….
4) Les impayés de loyer augmentent de façon conséquente, les procédures augmentent y compris les procédures d’expulsion. Est-ce que vous trouvez humain d’employer ces moyens moyenâgeux pour jeter des familles à la rue ?
5) La fiscalité plombe le budget des organismes et des familles au travers des multiples impôts et taxes, pour alléger la fiscalité à caractère national comme la TVA ou les bases locatives qui servent au calcul de l’impôt foncier, de la taxe d’habitation et la taxe des ordures ménagères, est-ce que l’on peut reformer la politique fiscale comme cela a été avec la suppression de la taxe professionnelle ?
6) L’office public de l’habitat est l’outil des collectivités pour loger et aider les familles modestes. Si on prend l’exemple de Montluçon Habitat, la collectivité de tutelle est la communauté d’agglomération qui apporte un soutien à l’investissement. Mais par exemple, elle n’a pas apporté de soutien en termes de fonctionnement à Montluçon Habitat
En adhérant à la CGL vous intégrez une organisation agréée par l’Etat comme organisation de défense des consommateurs qui représente les habitants et qui est présente dans plusieurs instances face aux bailleurs, promoteurs et pouvoirs publics.
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